Reporters Without Borders (RSF) reiterated its call for journalist Gao Yu’s immediate release after a Beijing people’s high court today reduced her sentence on appeal from seven to five years in prison. Gao did none of the things she is alleged to have done.
Aged 71 and a recipient of UNESCO’s Guillermo Cano prize, Gao Yu has been detained since 24 April 2014. She was convicted seven months ago on a charge of divulging state secrets.
Her family and lawyers, and many international organizations including RSF, have repeatedly drawn international public opinion’s attention to the decline in her state of health in recent months.
“Gao Yu is innocent so we cannot be satisfied with a reduced jail term,” said Benjamin Ismaïl, the head of the RSF’s Asia-Pacific desk. “Gao must be freed outright. The decline in her state of health alone is grounds for releasing her. Keeping her in detention would mean letting her die in prison for a crime she did not commit.”
Ever since Xi Jinping became president, China has seen an unprecedented crackdown on those who defend fundamental rights and freedoms, especially freedom of information.
China is ranked 176th out of 180 countries in the 2015 Reporters Without Borders press freedom index.
http://en.rsf.org/china-appeal-court-trims-gao-yu-s-jail-26-11-2015,48583.html
Le 26 novembre 2015, le tribunal populaire supérieur de Pékin a réduit la sentence de la journaliste Gao Yu de sept à cinq ans en appel. Reporters sans frontières appelle à la libération pure et simple de la journaliste, qui n’a commis aucun des faits qui lui sont reprochés.
La journaliste Gao Yu, condamnée à sept ans de prison en avril dernier pour « divulgation de secrets d’Etat » a vu sa peine réduite en appel à cinq ans par un tribunal de Pékin. Âgée de 71 ans, la lauréate du prix Guillermo Cano est détenue depuis le 24 avril 2014. Ses proches, ses avocats ainsi que de nombreuses organisations internationales, dont RSF, ont alerté à plusieurs reprises l’opinion publique sur son état de santé, en déclin depuis plusieurs mois.
« Gao Yu est innocente, déclare Benjamin Ismaïl, responsable du bureau Asie-Pacifique de Reporters sans frontières.A ce titre, nous ne saurions nous satisfaire d’une réduction de peine. La journaliste doit être libérée sur le champ. La dégradation de son état de santé constitue un motif suffisant pour sa remise en liberté. Maintenir Gao Yu en détention reviendrait à la laisser mourir derrière les barreaux pour un délit qu’elle n’a pas commis. »
Depuis l’arrivée au pouvoir de Xi Jinping, une répression sans précédent s’abat sur les défenseurs des droits de l’Homme, et en particulier de la liberté de l’information.
La Chine, 176e sur 180 pays au Classement mondial de la liberté de la presse 2015, détient encore 107 journalistes et journalistes-citoyens dans ses geôles.
Responsable du bureau Asie
Reporters sans frontières
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